"Pour célébrer les 12 ans de The Ecstasy of Films en bonne et due forme. Le prix sera de 08 euros au lieu de 20 euros jusqu'au 31 aout 2024."
PRIME CUT
Rendez-vous avec les cinéastes de l'ombre
DATE DE SORTIE : 20 NOVEMBRE 2021
À propos du projet
Prime Cut sera un nouveau semestriel papier entièrement consacré aux cinéastes ou/et cinématographies les plus mésestimés, voire conspués. Le premier numéro est destiné à être publié dès novembre 2021.
Prime Cut sera une revue concoctée avec passion et amour par The Ecstasy of Films. Une entreprise indépendante dynamique et créative fondée en août 2012 par Christophe Cosyns. Elle est spécialisée dans l'édition vidéo et la distribution de films de genre en DVD et en Blu-ray ainsi que la production de documentaires. Avec Prime Cut, The Ecstasy of Films décide de poursuivre son travail sur le cinéma de patrimoine à travers le média papier toujours dans l'optique d'être passeur de mémoire.
Prime Cut s’adressera à un public cinéphile exigeant, mais ouvert, capable de faire des ponts entre les différents genres, nationalités, époques, sans soucis particuliers de hiérarchisation entre cinéma d’auteur et populaire. La revue, loin de se satisfaire d’un cercle d’initiés, vise également des cinéphiles occasionnels et un public curieux intéressé par les arts en général.
La revue
Si les grands auteurs reviennent régulièrement au premier plan dans les revues prestigieuses et les artisans confidentiels ont leur place dans la multitude de fanzines, un constat s’impose : les cinéastes du milieu sont souvent oubliés avec le temps, même si certains de leurs films sont très connus. Il nous paraît important de réhabiliter certains d’entre eux, de mettre en avant des noms oubliés, de tenter aussi de tisser une cohérence à travers une filmographie qui peut paraître disparate.
Cependant, il ne s’agit pas de faire dans la réhabilitation béate, mais de proposer des analyses et points de vue inédits, de chercher s’il est possible d’aborder ces cinéastes moins estimés sous un autre angle que ceux dont ils font habituellement l’objet.
De même, avec les blockbusters états-uniens, les productions vouées aux plates formes de streaming et les comédies françaises, nous assistons à une uniformisation dans la façon de faire du cinéma et une altération du regard à laquelle Prime Cut ne peut se résoudre : les films ne sont pas de simples produits de consommation !
Prime Cut sera un magnifique mook de 228 pages. L’artiste Grégory Lê signe la superbe couverture de ce premier numéro. Il travaille également à sa mise en page que nous souhaitons à la fois sobre et foisonnante, classique et moderne, en un mot : belle. Car Prime Cut sera un bel objet, chaque numéro présentant une illustration originale en couverture ainsi qu’une riche iconographie.
Prime Cut. Un nom qui renvoie au titre original de Carnage, film sorti en France en 1972 qui fait alors de son réalisateur, Michael Ritchie, un grand espoir du 7ème art. Le jeune prodige, envoûté par les sirènes d’Hollywood, sombre dans l’oubli durant les années 80 et se voit taxé de nullité crasse. C’est à tous ces cinéastes méprisés et/ou incompris que s’intéresse Prime Cut en leur consacrant, dans chacun de ses numéros, plus de la moitié de sa pagination.
En abordant, via le gros dossier, des cinéastes mésestimés et/ou oubliés non pas d’une poignée de cinéphiles avides de réhabilitations constantes, mais du grand public ayant souvent une représentation erronée de ces auteurs pour des raisons diverses ou ne les connaissant pas du tout, Prime Cut prolongera le travail de passeur de mémoire cinéphilique entrepris depuis de nombreuses années par The Ecstasy of Films.
A toutes ces critiques et analyses consacrées aux filmographies de réalisateurs sous-estimés s’ajoutera un sommaire abondant et varié. En dehors de la classique chronique des sorties vidéo, Prime Cut se consacrera à l’actualité des livres sur le cinéma ainsi que celle des bandes originales de film. Chaque numéro, à travers différentes rubriques, sera l’occasion, entre autres, de revenir sur le parcours d’un « sale gosse » du 7ème art, étudier la place des animaux dans l’histoire du cinématographe, tracer le portrait d'un acteur de second rôle, évoquer des œuvres singulières, aborder des cinématographies méconnues et traiter des liens entre architecture et cinéma. En prise avec les débats agitant la société, Prime Cut proposera également une tribune libre dans laquelle la langue de bois n’aura pas sa place. Enfin, la revue verra son contenu agrémenté d’entretiens avec des metteurs en scène ainsi qu’avec différents acteurs de la profession (chef-opérateur, scénaristes, historiens, etc.).
Ces différentes rubriques développeront une multitude de points de vue variés sur différentes cinématographies, une ouverture tant géographique qu’historique. La revue Prime Cut, soucieuse de décloisonnement, proposera une ouverture sur le monde pouvant être lisible par le plus grand nombre.
Dans les prochains numéros de la revue des personnalités comme Sergio Sollima, Alain Jessua, Fernando Di Leo, John Frankenheimer, Kinji Fukasaku, Irvin Kershner, Brian Forbes, Ivan Passer, Vincente Aranda ou encore Mauro Bolognini sont susceptibles d’être abordées.
Le premier numéro
Prime Cut N°1 sera majoritairement consacré au réalisateur britannique Michael Winner (1935-2013). Ce metteur en scène quasi-unanimement honni par la critique a pourtant bâti une filmographie passionnante. Durant sa jeunesse, dans les années 60, il porte un regard singulier sur le « Swinging London », en particulier à travers une trilogie constituée de West 11, Dans les mailles du filet et Qu'arrivera-t-il après ? dans laquelle apparaît à deux reprises l’un de ses interprètes fétiches : Oliver Reed. Durant les années 70, il part travailler aux USA et signe quelques pépites comme L’Homme de la loi avec Burt Lancaster, Le Flingueur avec Charles Bronson, Scorpio avec Alain Delon et La Sentinelle des maudits avec Ava Gardner. Sa carrière est jalonnée de scandales, en particulier avec la série des Justicier dans la ville et son adaptation controversée du brûlot féministe d’Helen Zahavi : Dirty Week-end.
Pour résumer, l’œuvre du provocateur Michael Winner va du film social « Made in UK », aux classiques du cinéma de genre tournés dans un Hollywood permissif. Toutes ces caractéristiques ont poussé notre rédaction à se pencher sur cette filmographie qui sent le soufre. Nous sommes également allés à la rencontre des rares défenseurs de Michael Winner : le critique de cinéma Samuel Blumenfeld (Le Monde), le directeur du cinéma d’Arte Olivier Père ainsi que le réalisateur et historien du cinéma, Jean-Baptiste Thoret qui, à travers sa collection Make My Day (Studiocanal) a permis au public français de découvrir West 11. Le metteur en scène de Charles Bronson, Il était une fois en Europe, Jérôme Wybon, complète notre liste d’interviewés prestigieux. Pour la rédaction de Prime Cut, il s’agit d’une évidence : Michael Winner est un cinéaste de talent à réhabiliter de toute urgence!
Dans le reste du mook, vous retrouverez l’écrivain Brian Garfield, le musicien Jerry Fielding, la star déchue Jan-Michael Vincent, le cinéaste Alain Mazars, le mystérieux acteur Eugène Deckers, le réalisateur George Bowers (The Hearse), le maestro Dario Argento et plein d’autres surprises. Ce sommaire varié n’aura pour but que de défendre une autre vision de la cinéphilie. Prime Cut sera une revue ouverte dans laquelle la censure et l’hypocrisie n’auront pas leur place. D’ailleurs, le prochain numéro sera consacré à un cinéaste français qui a souvent eu maille à partir avec Dame Anastasie : Yves Boisset. La rédaction de Prime Cut est, à l’image de sa ligne éditoriale, composée d’auteurs venus d’horizons divers.
L’équipe
Les trois fondateurs et rédacteurs en chef de Prime Cut sont Emmanuel Le Gagne, Jérôme Pottier et Thomas Roland.
Emmanuel Le Gagne est un ardent et prolifique défenseur du cinéma de genre (Cinétrange, Culturopoing, les bonus d’Artus Films et The Ecstasy of Films, l’émission de radio Cinérama). Il anime régulièrement des séances au cinéma Utopia à Montpellier.
Jérôme Pottier, passionné de cinéma bis italien et programmateur d’un ciné-club, est rédacteur en chef de l’émission Culture prohibée, coauteur de « Le Cinéma français c’est de la merde ! », critique de cinéma pour différentes publications dont Metaluna et Distorsion.
Thomas Roland, après ses études de cinéma, s’est tourné vers le journalisme et la critique cinéma (Brazil, Mondomix, Vidéotopsie, Culturopoing, Griff’). Ce fervent défenseur des cinémas d’Afrique participe aux bonus de The Ecstasy of Films et anime l’émission À l’écoute du cinéma.
Les autres rédacteurs de Prime Cut n°1, dont la plume va vous enchanter, sont : Pierre Audebert (La Nouvelle dimension, Mondociné), Sandra Blachon (Culturopoing), Sidney Cadot-Sambosi (Cinewax, Guiti News), Yohann Chanoir (Las Vegas mise en scènes), Christophe Chavdia (L'Énigme Richard Fleischer), David Da Silva (Sylvester Stallone, héros de la classe ouvrière), David Didelot (Bruno Mattei - Itinéraires Bis), Gérald Duchaussoy & Romain Vandestichele (Mario Bava, le magicien des couleurs), Pascal Françaix (Teen Horror, de « Scream » à « It Follows »), Sébastien Gayraud (Joe D'Amato - Le réalisateur fantôme), Lionel Grenier (luciofulci.fr), Thierry Jousse (Ciné Tempo), Maxime Lachaud (Potemkine et le cinéma halluciné), Frank Lafond (Samuel Fuller, jusqu'à l'épuisement), Dominique Legrand (Les Territoires interdits de Tobe Hooper), Olivier Malosse (Dictionnaire du cinéma japonais), Alain Petit (Jess Franco ou les prospérités du Bis), Christophe Petit (Festival Écrans mixtes), Karel Quistrebert (Festival des Maudits Films), Guilhem Sendras (Tokyo Grand Guignol), Michel Tabbal (Cinéma bis et droit).
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